Le rêve s’épaissit des nuages blancs
Traversés de trous d’air bleu
Comme des lacs d’altitude aux sommets sous la neige
Se cachent dans les creux
Où se disent éternelles les ombrées
Les caresses du soleil les contentent si peu
À côté se fondent les larmes de bonheur
Et dans la lumière se meurent les tapis de douceur
Les nues se baignent à troubler les eaux
Dans le reflet des dessous effleurés du vent
La tête retournée à l’envers du ciel
Se demander vraiment
Qu’en est-il de l’endroit à présent
© Alain MORINAIS