Comme une histoire rongée perd l’envie de l’heur
Dans le gris mouillé de brume
des tristesses parfondues des collines
Dans les bruines tremblées des tours
au réveil fatigué de cités monotones
Dans le silence gorgé de brouillard
traversant les rues dissipées de hasard
Dans les larmes d’un ciel si bas
que le vent se pose désolé de rester planté là
L’automne estompe ce matin
de l’esprit les couleurs
© Alain MORINAIS
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