Les murs ont de la chambre les silences des ombres
qu’effacent les matins affranchis des fenêtres
La lumière traîne sa solitude dans les coins
La tête se débrouille des images d’hier
Les meubles gardent en mémoire les éclats de rires
les mots des jours d’enfants autour
Le temps a pris la distance et de là-bas sourit
Ils ont grandi et se rêvent un bout de vie
L’heure n’a plus l’âge du temps à perdre
Reste des murs le bonheur
de n’être plus aux matins nécessaires
Quand la lumière revient
s’éclaire le bout d’un chemin
© Alain MORINAIS
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