Colporteur de rêves pyromaniaques
Le vent se gratte l’oreille de ne savoir se faire entendre
Par où passent les murmures de l’histoire d’après
Ses coups de gueule à nous arracher les dents mordent les restes en poussière
L’enfant a un chien dans le nez
Il sent ce qui est bon et ce qu’à trop courir se prend les pieds dans les nuages
De ce ciel ne sachant plus pleurer tant il souffla en son temps les braises
À l’horizon d’un monde vautré en suffisance
Le ciel à présent dit au vent de parler plutôt aux enfants
© Alain MORINAIS
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