Quand le temps n’a la mesure des jours perdus
dans un coin sans les heures
à se demander ce qu’il reste
au-delà de traces rêvées
à la porte d’un monde d’images évanescentes
que les yeux cherchent en vain
dans la transparence d’écrans incertains
face à l’épouvantement du vide
L’espace n’a du temps que le poids des pierres
Du corps la poussière
enseveli ne reste
qu’une ombre aux lisières imaginaires
qu’éteint la nuit d’un autre
jusques aux rives du néant
© Alain MORINAIS
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