lundi 15 décembre 2025

Au-delà des années que le calendrier s’invente

Quand le temps n’a la mesure des jours perdus

dans un coin sans les heures

à se demander ce qu’il reste

au-delà de traces rêvées

à la porte d’un monde d’images évanescentes

que les yeux cherchent en vain

dans la transparence d’écrans incertains

face à l’épouvantement du vide

 

L’espace n’a du temps que le poids des pierres

 

Du corps la poussière

enseveli ne reste

qu’une ombre aux lisières imaginaires

qu’éteint la nuit d’un autre

jusques aux rives du néant

 

© Alain MORINAIS 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un mot sympathique, un avis avisé, une critique fine… Quel que soit votre commentaire, merci par avance. Alain MORINAIS