Le vent à courir les océans ne t’apprend
Son souffle c’est en l’instant qu’il t’enseigne
de ses colères la force à vaincre l’obstacle
de sa mesure à gonfler la voile
de ses caresses nous dit de l’air le parfum des roses
de l’oiseau le chant des roseaux
La vitesse ne m’apprend rien
L’issue de la course est en chaque pas
chaque instant résolu
chaque moment goûté de l’heur
Qu’en serait-il d’arriver plus vite
La course d’une chose à autre chose
prend-elle le temps de vivre
l’espace de l’instant
Le soir venu est-il plus doux d’avoir couru
La nuit plus noire de s’être attardé en chemin de hasard
Il n’est jamais trop tard
© Alain MORINAIS
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