Ce matin a le réveil des nuits cherchant encor le sommeil
Les ombres des lueurs s’allongent d’un pas hésitant de pâleur
La pluie a mouillé le noir d’un reste accroché aux lambeaux du soir
Les flaques du chemin gardent les traces d’hier à portée de la main
Le ciel relève le col d’un manteau d’évidences rapportées de la veille
Les fossés se gorgent des sombreurs d’un temps un instant oublié
Un enfant court après un cerceau rayonnant d’artificieux soleils
Quand le soleil pleut les larmes de cendres d’un monde au chemin perdu
© Alain MORINAIS
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