Le soleil assoiffé de saisons à tirer la langue
se brûle les rayons sur des pierres gorgées de lumière
au lit de braises des rivières
Les rides de la terre usée de tant donner
se déchirent de ne plus savoir panser ses blessures
Les colères du ciel
La fureur des vents
Les larmes des nues gonflées de chagrins cumulés
de pleurs amoncelés
Les eaux délavant la chaussée sans mouiller les fossés
Des pluies en trombes à grêler les suffisances
Quelques instants
Juste quelques instants
En rappel d’humilité
Et le soleil rallume le bleu du ciel
sur les désolations en restes d’inconséquences
© Alain MORINAIS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un mot sympathique, un avis avisé, une critique fine… Quel que soit votre commentaire, merci par avance. Alain MORINAIS