Un ciel de craie mouillée
En ce matin couché peine à se lever
La brumaille s’accroche aux cheveux ébouriffés des ronciers
L’air suinte des restes de nuit fraîche
L’horizon à deux pas ne voit pas au-delà
Sans pouvoir imaginer ce qui l’attend
Le regard butte dans l’épaisseur embrouillardée à venir
À chaque pas l’espérance repoussée
En confusion des ombres apparues
D’un mouvement d’éponge aussi vite effacées
Il est pourtant de l’autre côté des brumes
Un horizon qui attend
La révélation d’un jour au lever
© Alain MORINAIS
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