Chaque pas a le poids de la pente
Gravie depuis tant
Que les semelles s’arrachent des pierres
Talonnées de la peur du prochain
Quand rien ne permet de savoir ce qu’il sera
Pourtant
Au-delà des pins
Le sommet a la lumière des matins
La naissance d’un jour que l’on devine tel
À l’autre bout des mers
Avant qu’il ne s’arrache des eaux
Comme les souliers des pierres
Et que la douleur s’enivre des embruns
Le vent murmure des hauts du versant
Des histoires dont on ne sait de quel ailleurs
Il porte la caresse à oublier les heures
© Alain MORINAIS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un mot sympathique, un avis avisé, une critique fine… Quel que soit votre commentaire, merci par avance. Alain MORINAIS