Que reste-t-il au matin des voyages de la nuit
Des traces d’images éclairées d’oublis
Du noir profond des abysses les réalités englouties
L’inconnu de la matière portant de l’au-dedans la mémoire
La chute dans le vide des terreurs de l’enfance
La densité des ombres bousculant les certitudes
L’impossible pensée de s’y retrouver
Quand s’efface de l’instant la porte ouverte en conscience
Et s’invente des rêves au seuil d’éternité
Des voyages de la nuit à l’envie des matins
© Alain MORINAIS
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