Le ciel se passe les mains dans les cheveux défaits des caresses de la nuit Blanche d’essuyer une à une les larmes d’étoiles aux paupières lourdes Si lourdes de ne pouvoir dormir même quand la lune éteint la lumière D’un clin de soleil au miroir de l’étang les matins de naissance du jour Prennent un bain dans les eaux claires à se frotter les nuages de tendresse Les yeux mouillés du bord des lèvres accrochées aux restes de chagrin Tombés des nues en chemise de jour sombre Comme un chemin de terre gorgé des cris d’oiseaux aux ailes brûlées de ne savoir plus rire Les arbres n’ont des feuilles que les mots qui s’écrivent à l’encre du sang des autres Oubliant des racines les chants qu’hier encor donnait en chœur au concert des clairières Quand le vent soufflait tranquille des airs de guitare aux cordes tendues des espoirs De héros à cheval sur la queue des étoiles filant vers la lumière Sans savoir des trous noirs les passages où se terrent des tempêtes Les caniveaux de l’histoire
© Alain MORINAIS
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