Se poser dans les restes des jours
dont on ne sait pas vraiment
si du sang la mémoire
en gouttes salées
nous dit retenir ce qu’il aurait fallu
dans le dédale des chemins
aux traces à l’envers incertain
quand demain s’enlise
d’avoir perdu les mots
qu’hier habillait de futur
et qu’aujourd’hui ne peut dénommer
dans la mouvance des sables
assoiffés de mirages
des flaques évaporées de la langue
La tentation de se perdre et s’oublier
dans les restes des jours
sans la force imaginaire
au-delà des âges
d’un vocabulaire en partage
© Alain MORINAIS
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