La marche
Comme une urgence à rejoindre la rive
La marche à l’envers des retours de plage quand le soir se couche en l’autre rivage
La marche des empreintes mouillées du sable quand se contemple plein les yeux
La marche de l’estran déserté pour l’instant de ce monde cru vivant
La marche solitaire au contraire de l’encombre de routes tracées vers toujours plus grand
La marche à toucher le ciel aux caresses du vent tout simplement
La marche qui s’arrête à respirer la vie au plus loin des cités de l’envie
© Alain MORINAIS
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