L’âge prend du temps le temps
Ce qui reste a l’ample mesure d’un coin oublié
Caché à la vue des empilements de villes
Un coin où le temps s’étale à ne plus vouloir compter
où le chant d’un oiseau couvre les fureurs d’exister
où le rayon de lune d’un quartier endormi éclaire le sens d’une vie
plus que les courses folles au soleil de midi
où les silences disent plus que le poids des bruits
de paroles qui ne s’entendent plus
L’âge prend le temps du temps la mesure
Comme la vague brisée s’attarde dans les rochers à rejoindre la mer
© Alain MORINAIS
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