En chemin d’exister des ornières de survie
Aux confins des douleurs est l’instant
Fraction d’éternité du vivant
Des épreuves avenues aux délices éphémères
Quand à l’orée de la mort le pas semble facile
La chute en l’absolu néant
Une rupture létale limpide irrévocable
L’éternel indolore au silence des abysses
La mort court-circuite la vie
Comme un rupteur éteint la lumière
Emportant avec elle tout ce qui en l’instant prend fin
Laissant le reste vivant seul face au vide
© Alain MORINAIS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un mot sympathique, un avis avisé, une critique fine… Quel que soit votre commentaire, merci par avance. Alain MORINAIS