J’en porte les traces oubliées
Images des passés dont il ne reste rien
Que l’empreinte palpitée furtive
Au parfum de lumière un matin entrevu d’hier
Insaisi altérable
Comme l’ombre frôlée d’une aile de papillon
Sous la lampe mourante un soir de novembre
Images des passés dont il ne reste rien
Que le battement lourd d’un cœur
D’où s’égoutte la vie aux traces oubliées d’existence
Et les voix n’ont de rides que les silences
Des mots sans encre
Un murmure de plume en vol
À se taire de n’entendre les accents effacés
La bouche ouverte sur la langue arrachée
Des souvenirs sans noms
Épelés à la recherche perdue du temps
Paroles sans voix dont il ne reste rien
Que l’empreinte palpitée furtive
Au parfum de lumière un matin d’hier entrevu
Insaisi altérable
Comme l’ombre frôlée d’une aile de papillon
Sous la lampe mourante un soir de novembre
Oubliées j’en porte pourtant encore les traces
© Alain MORINAIS
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