mercredi 1 octobre 2025

Toi qui de l’avant d’un cri n’as de mémoire


Toi qui de l’avant d’un cri n’as de mémoire

Toi qui de la tête levée te noies dans l’azur déchiré d’un blanc manteau de pluie

Toi qui le regard baissé marche sur le tapis des herbes folles courant entre les pierres

Que le soleil inonde des couleurs de saisons offertes sans raisons

Qui reçois de la mer la parole du vent franchissant des sommets par-delà les enfers

Toi qui au creux des mains de la source reçois l’eau de la vie ignorant ce qu’après te réserve

De question en question te ramène à l’énigme

Toi qui de lavant dun cri nas de mémoire

 

© Alain MORINAIS 

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