Toi qui de l’avant d’un cri n’as de mémoire
Toi qui de la tête levée te noies dans l’azur déchiré d’un blanc manteau de pluie
Toi qui le regard baissé marche sur le tapis des herbes folles courant entre les pierres
Que le soleil inonde des couleurs de saisons offertes sans raisons
Qui reçois de la mer la parole du vent franchissant des sommets par-delà les enfers
Toi qui au creux des mains de la source reçois l’eau de la vie ignorant ce qu’après te réserve
De question en question te ramène à l’énigme
Toi qui de l’avant d’un cri n’as de mémoire
© Alain MORINAIS
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