Marcher dans le soleil où la vague se brise
Les pieds incertains aux pierres de l’estran
Ouvrir les bras à retenir d’une main la rive
Quand l’autre du bout des doigts à fleur d’horizon se croit
Le ciel glisse de l’autre côté
Entraînant avec lui la courbe du bout des mers
L’océan s’étire à repousser la dune
Oublieuse du temps la caresse du vent
Marcher dans le soleil où la vague se brise
Les bras de l’ombre s’ensablent d’une croix
Que le regard dans la lumière ne verra pas
© Alain MORINAIS
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