dimanche 12 octobre 2025

L’impasse

 Quand les nues se grisent des douleurs traversées d’espérance

Quand les branches s’effeuillent en caresses blondes à l’orée de mort-bois

Que le chant des rives accompagne l’eau pâle oubliée de la source

Le printemps aux portes de l’hiver se lave du sang envasé du chemin

Les oiseaux se cachent à l’abri des ronces incertains du matin

Le soleil brise ses rayons dans les cheveux poussièrés d’étoiles

Le jour a les couleurs de l’aurore parfondues d’aigres-douces rumeurs

Le ciel cache de l’autre côté des monts ses larmes de beau temps 

 

© Alain MORINAIS 

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