Quand les nues se grisent des douleurs traversées d’espérance
Quand les branches s’effeuillent en caresses blondes à l’orée de mort-bois
Que le chant des rives accompagne l’eau pâle oubliée de la source
Le printemps aux portes de l’hiver se lave du sang envasé du chemin
Les oiseaux se cachent à l’abri des ronces incertains du matin
Le soleil brise ses rayons dans les cheveux poussièrés d’étoiles
Le jour a les couleurs de l’aurore parfondues d’aigres-douces rumeurs
Le ciel cache de l’autre côté des monts ses larmes de beau temps
© Alain MORINAIS
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