Le matin mort la poussière de chagrins asséchés des sourires de lune
La lumière au levant ouvre la bouche d’un ciel sans fin criant au néant
Le monde a du vide les regards incompris de l’heure aux pas perdus
Tombant dans les abysses d’océans ivres à la recherche de rives inconnues
La nuit reprend la vague et brise les rayons arrachés des dunes de l’enfer
Quand du jour les orages ferment les portes vaines de couloirs enivrants
Et se noient les monts engloutis des restes de certitudes en ces fosses communes
Vue des étoiles elle garde pourtant le bleu d’oranges sucrées d’un bonbon d’univers
© Alain MORINAIS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un mot sympathique, un avis avisé, une critique fine… Quel que soit votre commentaire, merci par avance. Alain MORINAIS