dimanche 28 septembre 2025

L’abîme des jours perdus

La nuit dans un bagage sans mémoire

Le vent des cendres comme seul accessoire

Le temps immobile dans l’infini

Des ombres d’étoiles sans lune

Qu’un vide sans fond accroche au ciel

Toujours plus haut

 

L’oiseau se brise les ailes

Sous le poids des larmes de l’enfant

La peur les yeux ouverts

Sur l’abîme des jours perdus

 

© Alain MORINAIS 

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