Le jour est tombé à trop vouloir compter
Des ombres courent après la nuit
dans un rayon de lune brisée
de ne plus voir les fanes du soleil
La ville se traîne dans le noir
aux reflets lugubres des restes d’un soir
Les rues dépavées livides se débarbouillent
des sables brûlés du désert
Aux carrefours des fossés
se décroisent lignes courbes en impasses
bouchées d’un ciel de carton-pâte
accroché aux façades
ouvertes sur l’étendue des eaux oubliées des rives
Assis solitaire sur les ruines d’hier
Tu t’accroches à demain dont tu ne sais rien
© Alain MORINAIS
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