Le vent se réinvente
à bétonner le sable de certitudes
L’eau ne sait plus
de la source au chemin de pierres
la traverse du doute
L’heure semble arrêtée au cadran des ombres perdues
Les aiguilles perdent la mesure des rondes de folies entrevues
Les sentiers se bitument de convenances obligées
au marché défaussé d’unique assurance
Le temps s’étire sans comprendre comment
demain pourra se regarder encore à la vitre brisée des reflets des passés
Mes jours n’ont plus que de la lumière l’envie
aveuglés
éblouis des beautés de la vie
à se cacher du monde les réalités
Vivre hors du temps
spectateur impuissant qui ne comprend plus vraiment
© Alain MORINAIS
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