Auteur inconnu : Guillaume
Sites web : https://oleron.short.gy/oleron
« Merci de nous faire entendre et voir votre
chant singulier. » Ces mots ne viennent pas d’un voisin. Ni d’un ami
bienveillant. Ils viennent de François Cheng. Écrivain. Académicien.
Et ils sont adressés à Alain Morinais. Un poète
qui vit une partie de l’année sur l'île d'Oléron. Et qui vient tout juste de
recevoir l’un des grands prix de poésie francophone : Le Grand Prix Luc Vuagnat
2025. Un prix prestigieux. International. Décerné lors d’un congrès où se
réunissent les plumes du monde francophone, organisé par la Société des Poètes
et Artistes de France à Écully, près de Lyon.
Et cette année, c’est une poésie écrite sur
Oléron… qui l’a emporté. Petit moment de FIERTÉ quand même. Le recueil primé
s’appelle :
« L’Oléronaise ». Soixante-dix pages de balades
poétiques sur l’île,
entre la lumière, la mer, les marais et le vent. Mais
aussi des questions plus profondes, sur le monde qui change, le climat qui
dérègle, les repères qui s’effacent. Ce n’est pas un simple carnet de vacances.
Une écriture qui sent la broue du matin. Et la houle de mer en hiver. Qui
traverse les dunes et les marais… En se laissant porter par l’eau, la lumière,
les saisons, les doutes. Parce qu’on est loin d’un carnet de vacances. Entre
les lignes, on sent une INQUIÉTUDE TRANQUILLE. * Des choses qui changent * Des
repères qui s’effacent. Une île qui ne tient plus tout à fait la même place
dans le silence. Ni dans le cœur. Mais ce n’est pas un cri. C’est un chant. Calme
mais précis. Acéré comme le vent de phare. Et doux comme un soir d’été au bord
d’une claire
Alain Morinais n’est pas natif de l’île. Mais il
y vit une bonne partie de l’année, en partage avec elle. Il l’observe. Il
l’écoute. Et c’est peut-être ça le plus touchant dans sa démarche : Il écrit
sur l’île sans chercher à la posséder. Il ne parle pas à sa place, il parle
avec elle. Il la laisse respirer à travers ses mots.
Résultat :
Une poésie qui parle de chez nous. Sans se
refermer sur nous. Ça fait du bien de voir que l’île inspire encore ce genre
d’écrits.
Pas des slogans. Des mots qui respirent. Pas
besoin d’être un gros lecteur pour y trouver quelque chose. Juste accepter de
rester un peu. De lire lentement. De laisser une phrase faire son chemin.
Et puis, qui sait… Peut-être que ça relancera un
vent de poésie quelque part à Boyardville ou dans le bourg, entre deux
allers-retours sur le pont.
Parce que franchement... Une île capable
d’inspirer un PRIX LITTÉRAIRE INTERNATIONAL… C’est pas rien.
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Auteur : Guillaume
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